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MessageSujet: scent of another life // valefor // r18 scent of another life // valefor // r18 EmptyVen 9 Mar - 13:38



you're the worm
I'M THE ROTTEN FRUIT OF THE DEAD TREE


Ploc. Ploc. Ploc.

Tu regardes chaque goutte tomber l’une après l’autre en un rythme stricte et lent. Sur le sol gris, leur union offre un bel ovale carmin. C’est de l’art, c’est poétique. « Il court, il court le curé… »  Autant que les bouts de chairs que rejette sa gorge lacérée. « Le curé des bancs jolis… » Tu ne l’as pas loupé ; tu marches sur son ombre, il s’effondre.

Ton sourire irritant ne te quitte pas. L’atmosphère transpire ton envie de meurtre. C’en est lourd, malsain. Un bruit de clenche qu’on harcèle de coups, des plaintes sourdes d’effroi. La femme ventripotente est collée à la porte, implorant le Divin de la lui ouvrir, de lui donner la force de la défoncer pour te fuir. Ses yeux refusent de te regarder. Elle tremble, elle su. Un peu comme un porc avant qu’on l’emmène à l’abattoir. D’ailleurs, plus tu l’observes, plus tu la vois comme une truie. Grasse, laide, dégageant l’odeur âpre de la couenne macérée.

Tes veines aboient, elles te démangent. Tu ne t’es pas assez amusé avec l’autre, tu n’as pas assez mordu. Un enfant qui glousse, qui écarte ses bras pour recevoir l’amour des Cieux. Elle court à l’autre bout de la pièce en te suppliant et tu pourrais presque entendre son pouls marteler ses tempes.

La fatalité s’avance.

Sa peur se teint d’angoisse, ses lèvres se crispent, elle porte ses mains à son visage. « Le Seigneur est mon berger… » A genoux, tu sors ta fiole d’essence et la déverses sur elle. « … Et je suis son loup. » Tu empoignes son chignon à demi défait et moite de sa sueur - un dernier regard à la Vie. Le cliquetis du briquet. Les flammes. Leur danse lascive aux abîmes de tes iris.

La voracité de ces serpents d’Hadès t’arrachent des soupirs d’extase tandis qu’ils poussent aux limbes de la souffrance la malheureuse leur servant de nid. Possédée, elle fend l’air dans un ballet d’agonie, s’époumonant du reste d’oxygène que ses cris n’ont pas encore étouffé. Là, tu lui as offert la Grâce. Contemples ta symphonie surnaturelle, les sublimes nuances de ses aurores oranges et rouges, son brasier aux lucioles galopant vers le plus Haut.

Un bruit. Une fausse note.

Alors que ta muse rend son dernier souffle, un autre, bien vivant, s’anime dans l’obscur.

Une forme ; presque effacée dans un coin derrière d’immenses cierges. Tu t’en approches. Un corps. Un visage. Un visage. Les larmes coulent aussitôt le long de tes joues - mécaniques, venimeuses. Ton coeur s’arrête. Un temps. Deux temps. Trois temps. Un visage. Un passé. Les Enfers. Une peur sans nom. La haine. Un murmure.

« Valéry… »
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MessageSujet: Re: scent of another life // valefor // r18 scent of another life // valefor // r18 EmptyVen 9 Mar - 23:58
run to the demonlet him curse you until you die • Éphémère couleur. Nuance de rouge, nuance de bourgogne, elle danse, elle se laisse glisser, serpenter sur le sol alors que tous n'allait pas dans ce sens. Déchirement, hurlement, ce tableau dont très peu de malheureux eurent la chance de voir fut le châtiment de ce pauvre être qui n'avait que très peu de bonne. Goût amer, goût de fer, il coupe, il entaille ce qui se trouver à sa porté alors que tous ne faisant que s’accélère. Tourbillons, vague de frisson et de terreur, te voilà. Il te tient, il t’aperçoit de son regard vif qui te saisit les tripes et les étales sur le sol ensanglanté. Ton souffle ce coupe, ton esprit se fend et sa bouche se perd.

Et pourtant, rien n'avait laisser présagé ce revirement. Tu n'avais rien fait qui n'avait sortit de l'ordinaire. Un journée banale, un travail régulier, des clients répétitif, mais voilà que l'on avait attraper ta curiosité. La cathédrale. Un immeuble saint, un endroit de recueillement, tu n'avais que faire des croyances de l'un, mais cela te fit penser aux autres. Grimasse, un goût roulant sur sa langue, tu avais pensé que cela n ferma de mal à personne. Qu'il n'y aurait pas mort d'homme.

Ironie, ironie. Quand tu t'installe, quand tu te met à genou sur le banc et que tu joins tes mains, tu ne peux qu'être malsaine. Tu te dessine dans l’hôtel, tu te saisi de l'être en blanc et tu le ronge. De tes mains, tu le plie, tu le casse et tu ne lui laisse aucune chance. Hurlement, gémissement, tu peins les roses en rouge. De tes mains, tu illumine ce qui reste avec un parfum des plus distinctif, puis il te regarde. Alors que son esprit cri, que ton corps te supplie de bouger face à la bête, tu ne peux que te résoudre à te cacher. Ton corps se pliant, son souffle saccadé, te voilà parmi les souhaits. Les prières illuminant quelques peu ton visage, tu les maudis en silence alors qu'il s'approchait. Tu compte les secondes, tu espère te rendre jusqu'à dix.

« Valéry… »

Un haut le cœur. Montant dans ta bouche, faisant son chemin jusqu'à tes temps, la bile de ton estomac vide te chatouilla la langue alors qu'une masse s’appuie sur toi. Lourde, épuisante, tu ne pu que plier sous le poids de celui-ci et tu laisse tes souvenirs te filer entre les dents de force. Tu n'arrivais pas à y croire. C'était impossible, c'était surréel. Tu nie. Tu refuse ce qui t'entre de force dans la bouche alors que tu ne peux la garder fermé. C'était ironique non? Tu avais fuis et pourtant, après tous ce temps, te voilà. Au pied de ce mur trop grand que tu avais toi même construit de tes mains, voilà ce qu'on le détruisait alors que son vrai prénom te fouettait violemment au visage.

« …..Non……Je……!!? »

Tu essaye. Tu tente, mais rien. Tes mains tremblante, ton corps se penchant vers l'avant, tu ne pu faire qu'une seule chose. Tu n'avais pas réfléchis. Tu ne lui avais laisser plus de chance alors que tu fila. Te redressant, forçant tes jambes, maltraitant tes muscles tordu de peur, tu fis un bon à travers les chandelles allumé et sauta par dessus un coin plus bas du cierge et tu tente de fuir. Il allait te dévorer, il te faire disparaître comme tu l'avais fais.

Une corde, un cou et voilà que l'histoire continue.
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you're the worm
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Tu aimerais arrêter le flot de tes larmes, tu préfèrerais les avaler, les dissoudre au plus noir de tes entrailles… Plus rien n’a de forme, de goût, d’odeur. L’Enfer t’a finalement rattrapé, là, caché sous son visage. Ce n’est pas réel. Ce n’est pas réel. Ce n’est pas possible.

Et ta haine, ta haine qui ne cesse de grandir ; comme un millier de ronces, comme un millier d’insectes, elle avale jusqu’à la plus infime partie de ton être. « Valéry. » Tu répètes son nom, te persuades que tu n’es pas en train de marcher sur un cauchemar. Il veut te fuir mais c’est en vain - tes mains le retiennent. Tu veux le nier mais c’est impossible - il existe. Il vit.

Il n’y a pas de mots à poser sur tes sentiments. Seulement de la violence. Alors tu le projettes contre un mur ; empoignes ses cheveux pour mieux tirer son crâne en arrière. « Regarde-moi ! » Il n’y a pas de sens à donner à tes gestes. Seulement de la révolte. Alors tu t’acharnes, tu t’acharnes sur son corps de chiffon - t’en sers pour balayer le mur. Des tableaus tombent, des bénitiers se vident.

Dieu ne montre pas de pitié pour ceux qui fautent.

Et tandis qu’il s’échoit à terre, ton coeur s’emballe, ta respiration se hache - tes souvenirs te montent à la bouche. Tu voudrais vomir. Tu voudrais mourir.

Dieu ne montre pas de compassion pour ceux qui offensent.

Se bousculent des voix, des figures, des silhouettes aux tracés familiers - ta tête chavire. Tu perds l’équilibre, t’effondres contre un banc, te recroquevilles. Méchant Loup. Des sanglots s’étranglent dans ton souffle. « Tu es en vie… » Ton chagrin de fer et de sel s’étire jusqu’à l’orée de tes lèvres. « Comment ? » Un murmure après l’autre, un coup de poignard à chaque fois. « Toutes ces années ? »

Les parfums de chair brûlée, de poussière et d’encens se disséminent autour de vous - l’absence de bruits - le calme étrange et inquiet ; tes pensées s’éclaircissent un instant, un court instant. Tes yeux s’abandonnent aux siens. Combien de mensonges s’y dissimulent ? Combien de non-dits ?

De tous les maux de tous les mondes, il est le pire - car il vient de rallumer la lumière sur le chemin qui te relie à ton passé, ce chemin que tu avais savamment plongé dans l’obscur, dans les limbes. De tous les maux de tous les mondes, il est ton geôlier.

« Comment as-tu pu… » Le venin s’écoule, ton fiel dégueule d’entre tes dents - tu te redresses, droit, inquisiteur, féroce. L’Enfer t’a finalement rattrapé, oui, mais tu n’y séjournera pas seul.
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MessageSujet: Re: scent of another life // valefor // r18 scent of another life // valefor // r18 EmptySam 10 Mar - 3:54
run to the demonlet him curse you until you die • Et tous remonte. Vite, trop vite, tu sens la colère, l’amertume et la tristesse te remplit la gorge. Elles se glissent, elles s’installe et te vole tous alors tous va bien trop vite dans ton esprit. Tu te rappelais de tes jambes se mouvent, tu avais encore la sensation du sol sous ses pieds, mais tu le quitta bien vite. Vif, rapide et d'une force bien trop grande pour d'être que par réflexe, tu le savais. Pas que tu avais prévu cette rencontre fatidique, mais tu t'étais toujours imaginer comment il aurait réagit. Lui qui était tous, lui qui t'avait tous donner. Lui qui avait vu des défauts, lui qui avait vu ta chute. Tous te semble évident, tous te semble logique alors qu'il te saisit.

Poigne chaude, griffe de fer, il te saisit tel une poupée de chiffon et te ramène à lui. Tu ne peux que te laisser faire. Bien trop brusque, bien trop rapide, si cela n'avait été que de ton corps faible par manque de nourriture, tu imagine que tu aurais bien pu l'évité. Peut être bien que oui, très fortement non. Ironique? Tu ne le pense pas alors que son corps s'écrase contre le mur. Son souffle se coupant un instant, tes poumons prenant le coup, tu laissa l'air revenir dans tes poumons alors qu'une nouvelle douleur s'allume. Ton visage se crispe, se tord et se déforme. Ta bouche s'ouvrant pour laisser une plainte de douleur, aucun son ne réussit toutefois à sortir. Pas lui, non, mais l'autre oui.

« Regarde-moi ! »

Comment? Question silencieuse, question resté au plus profond de tes tripes. Question qui n'avait que de sens pour toi alors que tu faisais face à tes erreurs. Tes mensonges, tes regrets, ton meilleur ami. Amer, tu souffle, tu inspire avec peine alors que l'on te charcute de nouveau. Non sans couteau, non sans fer rouge, on te marque toutefois très bien. Gauche, droite, on te bouscule, on te fait comprendre que ton corps n'était que faiblesse. Incapable, moins que rien, on te secoue comme une chose insignifiante avant que tu ne glisse sur le sol. On t'avait jeter. Dégoutté, très certainement, voilà que tu étais redevenu ce que tu avais toujours été. Brisé, fendu jusqu'à la moelle, tu reste là, en silence alors que l'on jetait des paroles à ton visage. Une gifle, un poing dans ta mâchoire tremblante, tu commence à craquer. Si l'on porte un peu attention, on peut entendre le son de ton esprit se fendre un peu plus.

« A…….Aedan. »

Tu l'avais dis. Nom qui te semblait lointain, nom qui appartenait à l'être le plus important jusqu'à présent, nom pour lequel tu donnerais ta misérable vie. Tu n'avais que faire de ce qui deviendrait de toi présentement. Tu n'avais pas prévu déterrer ta tombe en cette fatidique soirée.

« J-…..Je suis….désolé. »

Ta voix avait tremblé. Tes lèvres, tes dents, ton cœur, tous semblait s'être arrêté. Silence pesant, silence étouffant, tu espère presque qu'il te t'achève d'un coup de pied dans le crâne, mais tu tente tous de même.

Après tous, il n'y a que les fous qui ne change pas d'idée.

« …Je...je ne pouvais plus, Aedan. Je n'y arrivais pu. Il….Il n'y a pas une journée où je ne regrette pas …. ce mensonge … ce ……… cette douleur, mais… je n'ai jamais voulu ton mal »

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L’air gorgé de soleil vous embrasse sous le regard bienveillant des oiseaux cachés dans le feuillage du chêne. Au travers de ses branches, les rayons lumineux se divisent pour couler en de minces filets d’or sur vos visages. C’est si joli, si apaisant ; une peinture d’un pays de merveilles ; la pureté de l’enfance à son apogée. Tu souhaiterais que vous restiez à jamais allongés dans le moelleux de l’herbe, là, tous les trois, à ne penser à rien d’autre qu’à la douceur de l’été.

« Aedan, tu peux venir une minute ? » Il te fait signe depuis le pallier de la porte dont il dévore l’encadrure. Tu te lèves, le coeur serré - leurs yeux se voilent sur ton sourire triste et tu les abandonnes ; ses mains se posent sur tes épaules. Son ombre te cache le soleil.

Goutte à goutte, la rivière de l’oubli disparaît.

Le corps carbonisé de l’une, le corps décharné de l’autre ; et les cierges et les bénitiers ; la fumée poisseuse qui ne s’estompe pas ; et votre face à face acerbe. Un théâtre tout à fait singulier, un décor tout à fait atypique ; vous êtes les acteurs d’une pièce unique.

« Je... Je ne pouvais plus, Aedan. Je n'y arrivais plus. Il… Il n'y a pas une journée où je ne regrette pas… Ce mensonge… Cette douleur, mais… Je n'ai jamais voulu ton mal. » La vérité blesse ; tu éclates d’un rire mauvais.

La douceur de l'été n'est plus qu'un mirage.

« Facile d’être désolé. » Tu le soulèves par son col ;  « Tu aurais pu donner un signe de vie. » le plaques contre une colonne ; « Mais tu es trop lâche. » le rictus s’étire ; « Trop lâche ! » la voix s’étrangle ; « Tu aurais dû être là ! Pour moi… » l’aveu, le cri ; « POUR ELLE ! »

Tes mains s’ouvrent, il tombe à tes pieds. Ta poitrine se soulève, se tord, se soulève, se tord - c’est irréel, tout ceci est irréel.

« Nous étions là, le jour de ton enterrement. Nous t’avons mis en terre. Nous t’avons pleuré. » Tu déambules entre les bancs, entre les marres de sang, les mâchoires crispées, le dos tordu ; tes empreintes carmines tapissent les dalles - les morts vous observent, te pointent du doigt.

Ils chuchotent. Ils se moquent de toi. « La haine est le don le mieux partagé. »

Elle monte, elle monte, elle semble n’avoir ni horizon, ni source - elle ne fait que monter, monter… « Il aurait mieux valu pour toi que la mort te prenne réellement. »  - elle transpire des murs, transpire de tes pores - « Je vais m’assurer qu’aujourd’hui, elle ne fasse pas semblant. »  - elle promet, elle condamne.
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MessageSujet: Re: scent of another life // valefor // r18 scent of another life // valefor // r18 EmptyMar 13 Mar - 2:21
run to the demonlet him curse you until you die • Pression, lourde, insoutenable, mais inévitable, elle t'étouffe. Creuse, bien installer dans le fond de ta gorge qui ne peut que se serrer d'avantage à chaque bouffé d'air que tu prend péniblement, tu attend. Quoi diront certains? Pourquoi? À quoi bon? Il savait. Sang, chaleur et déchirement, il savait. Il pouvait le voir venir. Ondulant, faisant son chemin tel le chasseur vers sa proie, il lui offrait son cou. Un coup de dent, un craquement dégouttant et il serait bon pour le bouché.

Mais tu ne pouvais t'y résigner.

« Facile d’être désolé. »

Mais tu ne pouvais l'accepter.

« Tu aurais pu donner un signe de vie. »

Mais tu n'avais pas le droit de te laisser allez.

« Mais tu es trop lâche. »

Mais…

« Trop lâche ! »



« Tu aurais dû être là ! Pour moi… POUR ELLE »

Si ta bouche avait eu du mal à laisser ta panique d'exprimer, coincé dans ton esprit secoué, ton esprit qui faisait le funambule au dessus de loups affamé, tu ne pu que brisé d'avantage. La corde tanguant, tu glisse. Tombe, tombe, tu perd pied. Fatidique, déplaisant, tu te vois t’éclater le tête contre le sol alors que les bêtes venait t'ouvrir le vendre pour se nourrir de tes entrailles. Douleur insoutenable, surprise sans qu'il n'y ai eu de sursaut, tu prend ses paroles de plein fouet. L'air te manque, l'air te quitte, tu pense à tous, tu pense à ce qui était et qui aurait dû. Coup après coup, tu te poignarde l'esprit avant qu'il ne te lâche. Tu retombe sur terre, tu ne prend même pas la peine de reprendre pied alors qu'il te fit réalisé ce qu'il manquait effectivement au cadre de cette soirée. Cette être au sourire d'ange, cette douceur qui n'aurait jamais laisser ton faucheur s’acharner sur toi

Et pourtant, vous voilà.

Ironie, ironie, quand tu t'installe, tu englobe tous jusqu'à ce que le loup ne te jette son venin.

« Il aurait mieux valu pour toi que la mort te prenne réellement. Je vais m’assurer qu’aujourd’hui, elle ne fasse pas semblant.»

Le jugement était tombé. Tel la guillotine, tel le poignard fendant la chair, ouvrant la peau tel Moise ouvre les mers, tu reste là. Tu observe, tu attend, mais quoi? Que pouvait tu attendre de plus, Valéry?
Pourquoi vivait-tu encore Valéry?

Ne serait-il pas plus facile ne l'accepter? Ne serait-il pas une bonne idée de se jeter dans la gueule de la bête alors que tu pensais véritablement que cela te servirait de leçon?

Que faire, que faire. Tu ne prend même plus la peine de réfléchir. Tes genoux au sol, le liquide carmin des corps autour de toi faisant son chemin jusqu'à toi, tu l'observe avec aversion. Puis tu te rappel, alors tu te redresse.

« Je ne peux… te laisser faire. Même si je pense que je le mérite… Un coup bien placé pour m’exposer le lobe frontale étant une solution intéressante, je ne peux me résoudre à te laisser faire, Aedan… Je n'ai pas fait ce geste pour rien… »

Voix tremblante, voix courte, mais tes dents bien trop longue maintenant visible.

Une malédiction, une différence qui semblait pourvoir t'aider.

Mais un vampire le ventre vide n'est pas mieux que de la chair à pâté.

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« Aedan… Je n'ai pas fait ce geste pour rien. » - il ose, il ose te tenir tête, nier ses crimes  - les plus odieux, les plus coupables. Là, à se dresser devant toi sans aucun droit, sans aucune permission. Pathétique créature, tu mérites moins que la mort, tu n’en es pas assez digne - l’agonie, sûre et tenace, tel sera ton sort, telle sera ton éternité.

Sans douceur aucune, implacable bourreau, tu le frappes au visage de sorte qu’il tombe à tes pieds - pathétique, pathétique créature - sans déplaisir aucun, psychotique acharné, tu écrases l’une de ses mains sous l’un de tes pieds - l’accouplement parfait - la sensation de ses os qui se brisent comme se brise le verre - ô douce symphonie, ô récompense jubilatoire - « Ceci n’est qu’un début, mon ami, mon frère. » dis-tu, laconique, diabolique.

Chaque minute à venir ne lui épargnera aucune affliction. « Elle t’aimait, elle t’aimait tellement. » - son visage radieux à l’orée de ta mémoire, son rire d’oiseau, ses cheveux d’or - « Nous t’aimions. » - ton rire, aussi amer que mauvais - « Nous avions tant partagé, nous étions si heureux tous les trois. » - l’essence de la nostalgie, pervertie par la haine, redoutée par la colère.

« Tu étais notre bouffée d’air, l’échappatoire à notre père. » - à sa seule mention, l’acte s’épouse et tandis que tu t’abaisses à sa visée, tes poings rencontrent ses côtes - à nouveau la symphonie des os brisés, du verre morcelé. « Tu te doutais, n’est-ce pas ? » - le murmure froid, la folie nichée au noir de tes iris ; bien sûr, qu’il se doutait. Méchant Loup. « Si tu savais comme je te méprise, comme je te maudis. »

Aux échos de votre échange sous la voûte de la cathédrale, sous les regards des idoles et des morts - tu t’écartes, ouvres les bras vers le plus Haut, vers ces yeux qui jugent, qui chuchotent - « VOYEZ ! » - la démence, pure, profonde, imprimée sur ton visage lorsque tu te tournes en sa direction - « VOIS CE QU’IL A FAIT DE MOI ! » - Méchant Loup.
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run to the demonlet him curse you until you die • Chaleur.
Douceur sur tes joues.
Douceur sur tes épaules.
Le vent te souffle dans les cheveux.
Tu le laisse te porter.

Alors qu'il s'avance vers toi. De sa carrure, de sa prestance, tu l'observe. Amusé et curieux à la fois, sa démarche t'hypnotise d'une drôle de façon. Elle t'obsède, englobe toute ton attention alors que tu ne peux t’empêcher de baisser le regard lorsqu'il te dépasse. Tu ne l'avais jamais fais à qui que ce soit d'autre. Il était le seul, il était l'unique.

Il était Aedan.
Il était sa chaleur de cette journée.
Il était ce contact qui te fit sourire bêtement.
Il était celui qui avait accepté ton geste.

Délicat tous en étant maladroit, tu t'étais imposé. Sans impolitesse, sans geste brusque, tu avais fermé les yeux. Ta bouche entrouverte, tu avais pris ton courage. Tu l'avais saisis. Tu l'avais obligé à te donner toute les forces qu'il pouvait t'offrir et tu exécuta le contact. Bref, sans attardement, mais bien présent, tu osa. Tu lui fis une offrande. Tu lui donna ton premier. Le seul, l'unique. Tu n'avais pas vraiment réfléchis à cela dans ce temps. Tu étais bien trop heureux.

Trop naïf.
Trop stupide.
Mais tu t'en foutais.

Tu avais pris cette décision, tu prendrais la conséquence de tes actes et tu l'a pris en pleine tête. Son visage se balançant d'un côté, ton corps se pliant sous la force du coup, tu ne pu que te laisser tomber de nouveau. Tes genoux s'écrasant au sol, perdant la vue l'escape de quelques secondes, il t'attendit pas que tu ne réalise qu'il n'avait pas fini pour sentir une nouvelle douleur te courir l'échine.

Bruit de craquement, bruit dégouttant, tu les sens. Tous ensemble, dans une musique des plus distingué,   les os s'était vendu, les os s'était ouvert. Ta bouche laissant une plainte aussi déroutante te quitter les lèvres, te voilà là. Tremblant, faible, meurtrie, tu approche une main tremblante à sa main détruite pour la ramener vers toi alors que ton esprit en alerte ne peut quitter des yeux l'être étant ton bourreau en cette nuit qui te semblait déjà bien trop longue.

Il te jette son venin, il infiltre les moindres recoins de ton corps avec ses paroles. Brûlante, fendante, elle t'ouvre le crâne en deux alors que tous te revenait. Il creusait. De ses ongles, de ses poings, tu déterrais ce que tu avais frénétiquement cacher dans le plus profond de ton être toute ses années. Il dynamite ton mur, il anéantit ton semblant de vie normale alors qu'il te parle d'elle.

Elle qui était tous.
Elle qui te juge de là où elle est.

Mais il refuse que tu t'éparpille. Il refuse que tu te laisse porter librement ainsi alors qu'il te ramène. Dur comme il est, froid comme il l'est devenu, il te brise de nouveau. Le souffre te manque, l'air te quitte, tes côtes se referme sur toi jusqu'à ce qu'elle brise. Nouvelle douleur, nouvelle souffrance, tu ne peux que l'exprimer. Tu ne peux la garder.

Trop longtemps, tu étais rester silencieux.
Trop souvent tu n'avais fais que serrer les dents.
Mais tu en es incapable.

Tu sais qu'il t'ouvrirait la bouche, tu sais qu'il t'arracherait les lèvres de ses dents. Bête qu'il était devenu, animal qui ne faisait pas que hurler à la lune, il faisait trembler tes entrailles de peur, de panique, mais ton instinct ne te laissait pas sombrer. Hurlant, criant, ton estomac te suppliant, va savoir qu'elle imbécile te mit cette idée en tête, il ne va s'en dire que tu t'exécuta malgré tous.

Un dernier effort, une dernière plainte, alors que ton bourreau se tournait dos à toi, l'espace d'un instant pour parler de sa folie, parler de ses plans et sombrer un peu plus, tu t'étais redressé. Non sans douleur, non sans supplice mental, tu avais déplié ton corps et lorsque ton regard rencontra de nouveau celui de ton ancien ami, tes dents ne furent pas délicate et elles fendirent la peau de l'homme au niveau de l'une de ses bras.

Idiot, imbécile. Tu allais prendre cher, il allait te démolir, mais tu n'allais pas te laisser mourir si facilement.

Pas cette fois.

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MessageSujet: Re: scent of another life // valefor // r18 scent of another life // valefor // r18 EmptyJeu 22 Mar - 4:33



can't you hear it ?
MY DEATH IS COMING


Tu cours, tu cours, ta gorge te serre, te serre. Le tapis se dérobe sous tes pas et tu tombes, tu tombes. Méchant Loup t’attrape. Méchant Loup t’emmène. Tes yeux pleurent, tes yeux pleurent. Ta robe rouge se froisse, tes mains se crispent. Méchant Loup va te manger.

« S’il te plaît, papa, s’il te plaît… » - il te sourit, il te sourit dans la bouche, il te sourit à l’oreille, il te sourit sur le cou, il te sourit contre le ventre. « Papa, s’il te plaît, je t’en supplie… » - il te sourit sur tes cuisses, il te sourit entre tes cuisses.

Toi tu ne souris pas, toi tu ne fais plus rien - rien, rien, rien - le vide, tu montres le vide, tu parles le vide, tu deviens le vide. Méchant Loup n’aime pas le vide. Méchant Loup te mord, il te mord dans la bouche, il te mord à l’oreille, il te mord dans le cou, il te mord contre le ventre. « Non… » - il te mord sur tes cuisses, il te mord entre tes cuisses.

La porte qui grince, l’horreur dans un regard, le regard qui fuit, la fuite qui t’abandonne - toi tu ne fais plus rien - rien, rien, rien - tu es vide.

. . .

La douleur te ramène à la surface et les images vont, s’en vont - il a planté ses crocs dans ton bras, il a volé ton sang - pourtant la colère n’est pas là, non, oh non ; il t’a réveillé, il t’a tiré hors de ces limbes cauchemardesques.

Tu le regardes - ta haine ne s’estompe ni ne s’amoindrit. Toutes ces années, tu ne cesses de te le répéter, toutes ces années… Il aurait dû être là. Toutes ces fois, tu ne cesses de te les rappeler, toutes ces fois… Il aurait dû dire quelque chose, il aurait dû te sauver.

Pourquoi ? Pourquoi n’a t-il jamais offert pour vous de fuir, pour vous de vivre une autre vie ensemble ? Elle et son rire d’oiseau, lui et sa douceur de coton, toi et ta voix de soleil. « À quoi bon te briser un à un les os ? » - tu soupires, les larmes délavant tes joues - « À quoi bon continuer ? » - un pas, deux pas, tu gagnes sa hauteur.

Sans une once de brutalité, sans violence - ton ombre supplantée à la sienne - « Tu n’as plus aucune valeur pour moi, aucune. » - tes mains qui épousent son visage - « Lorsque je te contemple… » - tes lèvres qui se couchent sur les siennes, ton fiel qui se déverse au fond de sa gorge, ton baiser sans amour, sans tendresse - « Je ne contemple qu’un tas de cendres. » - tes iris embaumées par l’absence de chaleur, tes iris qui le déshabillent, qui l’humilient - qui se détachent.

À nouveau, tu lui tournes le dos. « Je ne te tuerais pas, finalement. » - l’éclat d’un rire sombre - « Pour moi, tu es déjà mort. Tu l’es depuis dix ans. »
Kaboom
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