« souviens-toi que le temps est un joueur avide qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi se planteront bientôt comme dans une cible. »
katrina aux yeux d'ange, son sourire évangile. une beauté qui transcende : comme un miracle. oh, ses émerveillements enfantins, ses caprices lancinants, ses colères assassines.
- comment t'as pu me faire ça ? dis-moi, comment t'as pu !?
katrina entre vos draps de coton, nue, insolente. ses doigts sont crispés dans une caricature d'orgasme - échevelée par un autre. katrina, ton inviolable, comme un sanctuaire ; katrina aux affections sacro-saintes. c'est comme un uppercut, comme un retour d'acide.
- je croyais que tu m'aimais. - ce n'est pas vraiment de ta faute. tu m'ennuies.
ses nuits rouges et ses aurores débridées, ses fièvres et ses indifférences, katrina, protéiforme. ses joies glorieuses et ses chagrins chroniques - ses fureurs inexplicables, comme un ouragan, comme un incendie. dévastatrices.
- tu peux pas dire ça. tu peux pas dire ça. - tu m'ennuies à en crever.
ses lèvres infidèles contre ton front - vermeilles, entrouvertes, le souffle chaud. terres conquises - terres brûlées. katrina : pas de prisonniers. ses courbes immaculées et ses désirs sordides - katrina, vivace et volage, vivante ; sa peau sucrée, ses essences rubescentes. incandescente : une image pieuse, réduite en cendres. & en sang, sur tes mains.
C'est très très très TRÈS beau. Et je pèse mes mots. Il y a du rythme, c'est joli cette façon d'assembler les mots et très mélodique aussi. J'ai tout compris de Katrina simplement à la lecture et aussi de leur lien et du coup de la tragédie derrière toute cette affaire de tromperie jpp