journal de fynnon'dus

nous
nous
nous
nous
nous
nous
~~nous~~
nous
nous
contre le monde
le monde
contre toi

Fynnon
tu nous manques
Fynnon
nous
nous
nous
nous

~~souvenons nous~~
Fynnon'dus
souviens toi

Nous.

souviens toi

de nos premières larmes
et d'une première caresse,
entre
nous.

tous. similaires
par pairs

~~tous~~. différents
encore innocents

souviens toi

nos premiers rires
nos premières fleurs
nos premières étoiles
nos premiers crépuscules
et notre dernière aube.

~~tu te souviens?~~

déchiré entre coupable et capable

tu tentes de vivre
d'exister
aux yeux des autres

étire un sourire
et tu penses satisfaire tes remords
mais perdurent-ils, juste derrière ta tête
entre tes mots
sous tes rires
sur tes yeux, d'un bleu tellement plus vif

~~que le notre~~.

souviens toi ~~toujours~~
du fond des océans
de l'extrémité du ciel
notre bleu,
Fynnon.

souvenons nous

de cette couleur outremer ancrée dans nos iris. on s'y perd, qu'on nous disait. éffroyables, comme le néant, comme la nuit sans étoiles sans Lune, comme le sang de nos ancetres, qu'on nous disait.

ces yeux trop ouverts, trop curieux pour n'en rester qu'à ces pleines trop vertes, ces arbres trop rouges. la palette avait besoin de s'étendre, de boire les rosés de l'aube et s'arracher l'agate du Soleil. le crépuscule baigne encore sur ces yeux qui n'avaient jamais vu assez d'étendus. qui ne s'étaient jamais miroités dans ces océans dont ils tiraient leur pigment.

et pour ces découvertes
ils ont dû payer

et le ciel s'est éclaircit, comme un matin d'été
l'outremer a cédé pour l'azur
ce bleu si pâle et lucide
comme notre première plage.

~~ta première plage.~~

~~souviens-toi~~

juste sous notre être
comme une ombre trop lucide
qui
quand nous dormons
boit nos rêves
détruit nos cauchemars
et rêve à notre place.

juste sous notre être
comme une ombre trop lucide
qui
quand nous sommes
ouvre les yeux quand nous les fermons
ferme son esprit quand nous cherchons
et pense à notre place.

juste sous notre être
comme une ombre trop lucide
qui
quand nous aimons
ramasse nos pièces
étale nos moeurs
et vit à notre place.

juste sous ton être
comme une ombre trop abstraite
juste sous tes mensonges
comme un récit finit
j'existe.

"My afternoon dream when
The world is sleeping
I am still thinking
Of my blue dream
It's, bliss"

aujourd'hui c'était ouffissime!! tient ça c'est un mot qu'on m'a appris quand je suis arrivé sur Terre ("mais attend??? vous êtes deux?? mais c'est ouffissime!")

bref, C'ETAIT OUFFISSIME. j'ai mangé un gâteau trop pas bon, on aurait dit du feutre, après j'étais toute nue, et après j'ai vu ~~Alfi~~ ~~Alffit~~ ~~Allfy~~ ~~Ulysse~~ ~~Alphys~~ bref je sais pas comment on écrit son nom. Tête de fiente. Il est devenu trop pas beau. Il était trop cool avant!!!! j'aurais put faire des enfants avec lui mais après je l'ai vu faire du sexe avec plein de trucs, y'avait des animaux aussi. maintenant il est marron et trop dégueulasse j'ai envie de le frapper.

Bah du coup je suis partie. Puis sur la route y'a une fille qui voulait me couper les tétons alors je lui ai mangé les yeux, j'ai pris ses ongles aussi.

A PLUS DANS LE BUS!!!!

puis je sais pas pourquoi le journal est déjà remplit?
j'avais jamais écrit dedans encore! c'est pas moi!!
c'est pas moi c'est pas moi c'est pas moi

~~c'est pas moi c'est pas moi~~
c'est pas moi

c'est pas nous
c'est pas nous
nous?