se sentir à sa place auprès des déchets et autre rejetés de la société ; entre deux immeubles en ruine il est du genre à trouver sa place - à trainer d’après ses dires - mais il est rarement là par hasard. En vérité il s’éloigne de chez lui car il a la désagréable impression d’être recherché. Porté par le fil de ses pensés désaccordées - pas très en phase avec ses pieds il manque de trébucher, de se perdre. Mais lorsqu’il lève un oeil ne croise que méfiance et animosité ; faut dire qu’il n’a lui même pas confiance en ces visages qui errent dans les rues - il les évite instinctivement - mais ceux qui fuient son regard sont ceux qui l’intriguent le plus.
Autant réjouit que accablé par son reflet de vaux rien un peu dangereux, vautour dérobé des cieux qui fait de long détours à travers ces chemins creux. Il s’en veut parfois, de n’être rien de plus qu’un repousse charme pour les moins dangereux de tous. Faut dire qu’il a la gueule de l’anti prince charmant, avec son cache oeil en guise de rose entre les dents.

Mais peu lui importe les apparences là où la peur sévit, n’importe qui est un ennemi. C’est en empruntant ces rues qu’il s’en rend compte ; l’appel des loup au coin d’une ruelle sombre. Quotidien rempli de cliché, il a apprit à jouer les sourd pour ne plus se gâcher (la main sur la gâchette prêt à surgir)
malheureusement son regard se pose sur ses cheveux et il est déjà trop tard ; comme un coup de tonnerre qui vous touche - c’est rare et suffisamment percutant pour vous imprimer ces images dans la tête. ( comment l’oublier ? )

Lui qui n’est pas religieux il peut se vanter d’avoir vu un ange, d’avoir côtoyé son sourire plus d’une foi et ses paroles si douces qui fondent entre les doigts ; insaisissable. Le genre de personne qu’il ne se permettra de toucher pour rien au monde, cette vision inlassable (son oeil la fixent) qui ne doit être salie sous aucun prétexte.
Perspicace il sait que les loups veulent rarement du bien au femmes qu’ils abordent et ça le rend pratiquement dingue de devoir assister à ce genre de scène entre deux pas dans une ruelle. Mais pas question de partir tête baissé surtout lorsqu’il compte s’en prendre à elle.

Se saisissant d’un souffle, d’un moment de bravoure ( inconscient ) ; il étire son bras à la porté des agresseur et sans trop savoir pourquoi ces mots sortent - il ne se contrôle pas.

-- lâche là, fous lui la paix.

Et il n’est pas fou, face aux types plus grand il sait rester à sa place de proie. Mais un lapin armé vaut toujours mieux que le chasseur en proie à un revolver pointé sur lui. Réflexe déplacé ; il se rend compte qu’il vient de jeter de l’huile sur le feu lorsqu’il croise ses yeux. Elle a peur. Et à juste titre - car Arsonist fait comprendre à son agresseur qu’il n’hésitera pas à tirer
enfin,
si seulement il savait lui même ;
où les mèneront ses pensées dégénérées
à jouer les chevaliers pour pas un rond.